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RDC : HRW met en cause les autorités dans la répression d’une manifestation

En RDC, les autorités sont pointées du doigt. Dans son dernier rapport, l’organisation de protection des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) affirme que des responsables des services de sécurité et du parti au pouvoir à Kinshasa ont planifié l'attaque d'un rassemblement de l’opposition le 15 septembre dernier, qui avait fait au moins trois blessés. Mais pour le pour le porte-parole du gouvernement, c’est un rapport « politiquement motivé » et « peu crédible ».

Dans son rapport, l’organisation de protection des droits de l’homme Human Rights Watch est formelle. Elle dit avoir interviewé des dizaines de personnes ayant participé à l’attaque contre la manifestation de l’opposition. Tous racontent avoir été recrutés par des responsables des forces de l’ordre et du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti au pouvoir, pour réaliser cet assaut, comme le rapporte Ida Sawyer, représentante de Human Rights Watch en RDC : « Tous les reclus étaient emmenés en camp militaire ici à Kinshasa. Ils ont reçu des instructions sur comment il faut organiser l’attaque. Et aussi chaque reclus a reçu environ 65 dollars. Et après lors de la manifestation, nous avons documenté comment ces jeunes ont attaqué les manifestants avec des bâtons en bois et d’autres armes blanches. »

Mais pour le porte-parole du gouvernement, ces témoignages sont insuffisants pour prouver une quelconque implication des autorités dans cette attaque. « Il ne suffit pas de dire qu’on a des témoignages précis. Il n’y a aucun nom. Ce sont des allégations dépourvues de toute base probante. On cite même un autre commandant de la police, mais sans donner des éléments qui nous permettent d’orienter l’ouverture d’une enquête. C’est ça le problème », estime Lambert Mende. Le porte-parole du gouvernement qui rappelle aussi avoir condamné le recours à la violence lors de cette manifestation.

Human Rights Watch appelle de son côté les autorités congolaises à protéger la liberté de manifester dans le pays, sans crainte d’être attaqués, sachant que le 15 septembre dernier, la police déployée autour du rassemblement était intervenue, très tardivement.

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