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AFRIQUE/DROITS DE L'HOMME : pour Mo Ibrahim, la bonne gouvernance marque le pas

La fondation Mo Ibrahim a publié hier, lundi 5 octobre, l’édition 2015 de son classement de la bonne gouvernance. Depuis 2007, elle évalue les 54 pays africains selon 93 critères répartis en quatre catégories : sécurité et Etat de droit, participation et droits de l’homme, développement économique durable et développement humain. Et comme chaque année, il y a les bons et les mauvais élèves.

Et commençons par les bons élèves : l’île Maurice, le Cap-Vert et le Botswana sont cette année encore en tête du classement Mo Ibrahim, et ce, malgré une légère baisse des indicateurs. La Côte d’Ivoire, elle, s’améliore sur tous les plans. Certes, le pays revient de loin, mais il confirme sa sortie de crise en enregistrant la plus forte progression du classement 2015.

Des progrès...

Des progrès également pour la Tunisie, Le Maroc ou le Rwanda et aussi pour le Sénégal qui fait son entrée dans le top 10 cette année. Ces pays qui progressent sont une minorité mais ils représentent quand même un quart de la population africaine. La fondation Mo Ibrahim se félicite des progrès réalisés depuis plusieurs années en matière de santé et de démocratie.

Et des pays toujours en crise

Toutefois, des points noirs demeurent, notamment le développement économique et la sécurité. On retrouve en bas du classement, des pays en crise : la République centrafricaine (RCA), la Somalie, la Libye ou le Soudan du Sud qui fait son entrée, accusant la plus importante dégradation. A l’échelle du continent, Mo Ibrahim évoque deux sujets d’inquiétude : d’abord, l’écart régional qui se creuse, notamment entre une Afrique australe très performante et une Afrique centrale plutôt défaillante, et encore trop d’Etats (plus d’un tiers) dont les performances en matière de gouvernance ont baissé ces dernières années.

« Bien que dans l'ensemble nos concitoyens africains sont certainement en meilleure santé et vivent dans des sociétés plus démocratiques qu'il y a 15 ans, l'IIAG 2015 montre que l'évolution récente sur le continent dans d'autres domaines clés est, soit au point mort, soit en déclin, et que certains pays majeurs semblent marquer le pas », a enfin noté Mo Ibrahim, le président de la Fondation.

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