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BURKINA FASO : les boulangers en grève

Au Burkina Faso, trois jours après le début du jeûne du ramadan, les travailleurs des boulangeries et pâtisseries annoncent un arrêt de travail à partir de ce jeudi. Les boulangers exigent la signature d'une convention dont les termes ont été déjà acceptés par toutes les parties en présence de la direction générale du travail.

Après une année de discussion, la convention devant régir les rapports de travail entre les employeurs des sociétés de boulangerie et leurs travailleurs n'est pas encore signée. Les boulangers et pâtissiers accusent leurs employeurs d'hésiter pour la signature du document dans lequel les conditions de travail, les indemnités salariales et les classifications professionnelles sont déjà définies.

« Ce n’est pas que de l’argent que les boulangers demandent, mais aussi l’amélioration des conditions de travail. C’est la raison pour laquelle nous voulions négocier une convention », explique Lassané Zoundi, le secrétaire à la formation professionnelle de la fédération des travailleurs de boulangeries et pâtisseries du Burkina.

72 heures sans pain

L'Union des fondateurs de boulangerie du Faso, qui regroupe plus de 60% des employeurs, rejette toute responsabilité dans cette situation. Rimon Hajjar, le président de cette union pointe un doigt accusateur vers la Direction générale du travail et la Fédération burkinabé des patrons de boulangerie, pâtisseries et confiseries : « Nous sommes prêts à signer la convention, malheureusement, nous n’avons pas pu la signer. Donc, il n’est pas normal, il n’est pas juste que nous soyons sanctionnés. Aujourd’hui, nous sommes dans le mois du carême, de jeûne, de partage. Faire cela pendant un mois de carême n’est pas bienvenu ».

Pendant que les différentes parties se rejettent la responsabilité de cette grève, les populations se demandent comment elles vivront ces 72 heures sans pain.

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