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KENYA : l’opposition entend manifester malgré l’interdiction

Au Kenya, les manifestations se poursuivent pour protester contre une Commission électorale qui, aux yeux de ses détracteurs, manque d'impartialité. Elles pourraient gagner de l’ampleur, ce lundi 5 juin, puisqu’elles sont organisées par l’opposition officielle, la Coalition pour les réformes et la démocratie (CORD) de l'ex-Premier ministre Raila Odinga.

L’opposition kényane appelle à de nouvelles manifestations dans tout le pays pour réclamer la dissolution de la Commission électorale accusée de favoriser le président Uhuru Kenyatta. La police kényane a prévenu les opposants qu’elle ne les laissera pas, prétendant qu’elle ne peut autoriser cette manifestation sur la foi d’une décision de la Cour suprême.

Joint par RFI, Norman Magaya, un des responsables de la CORD, explique que les manifestants descendront dans la rue, même si la police a interdit leur rassemblement.

« Nous avons demandé à la police d’assurer la sécurité. Nous les avons même invités à nous rencontrer pour fixer, ensemble, l’heure et le trajet de la manifestation, le point de départ et le point d’arrivée. Si la police nous avait rencontrés, il ne serait pas question, maintenant, d’éventuelles violences. On se serait mis d’accord sur l’itinéraire, c’est-à-dire après le parc Uhuru, on aurait emprunté telle ou telle rue ; on aurait terminé sur la place de la Liberté à telle ou telle heure et tout le monde serait rentré à la maison... Et ainsi, il ne serait pas question de disperser violemment les manifestants comme cela a été le cas récemment, alors que les policiers n’étaient, en aucun cas, menacés. La police prétend qu’elle ne peut autoriser cette manifestation sur la foi d’une décision de justice. Mais elle fait une lecture erronée de ce jugement. C’est elle qui est dans l’illégalité ! », précise Norman Magaya.

Au Kenya, la police anti-émeute a violemment dispersé, le lundi 16 mai 2016, une foule qui exigeait la dissolution de la Commission électorale jugée partisane. Un manifestant a été grièvement blessé. Des images, abondamment diffusées à la télévision kenyane, montraient des policiers en train de le tabasser alors qu'il était déjà allongé dans la rue et immobile. Le chef de la police kényane a alors ordonné l'ouverture d'une enquête.

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