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BURKINA FASO : L’Etat décidé à sévir après un accident qui a fait 24 morts

L’Etat du Burkina a décidé de passer à la vitesse supérieure après un accident de la route qui a fait 24 morts et plusieurs blessés dans la nuit du mercredi à jeudi 19 mai. Le gouvernement burkinabè vient d'annoncer la mise en place de mesures censées réduire le nombre d'accidents impliquant les cars de transport en commun.

Le ministre de la Sécurité intérieure est remonté contre les compagnies de transport après cet énième accident qui a fait 24 morts et de nombreux blessés sur la route entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso. Le choc mortel s’est produit après qu’un car de transport est rentré en collision avec un camion en stationnement. Ce n'est pas la première fois que tels accidents endeuillent les familles dans le pays.

Désormais, tous les cars de transport seront plombés pour limiter leur vitesse, et les compagnies ont un mois pour s'exécuter, les chauffeurs ne travailleront que huit par jour, et ce sera la tolérance zéro pour les surcharges. Des mesures que les Ouagalais saluent. « Si on arrive à les appliquer, vraiment c'est bien », assure un passant. Il faut trouver une solution, s'indigne un autre, « pour éviter qu'on nous tue comme des chiens. Trop, c'est trop, y'en a marre ! ».

Ce n'est pas la première fois que telles mesures sont annoncées par un gouvernement, font remarquer certaines personnes. Il faut aller au-delà des sanctions et sensibiliser les responsables de compagnie, proposent des Burkinabès. Il va falloir que « le ministère redouble d'exigence en ce qui concerne les transports en commun », avertit un Ouagalais. « Plomber les cars ou les véhicules, ce n'est pas la solution », estime une femme selon qui le dispositif de sécurité existe mais n'est pas respecté.

Le ministre Simon Compaoré, lui, prévient : « les compagnies de transport qui ne respecteraient pas ces mesures de sécurité, pourraient voir leurs licences suspendues, ou retirées et leurs chauffeurs frappés d'une interdiction de conduire. »

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