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MAURITANIE : l’opposition rejette le projet présidentiel de révision constitutionnelle

Une manifestation de l'opposition a eu lieu ce samedi 7 mai à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Ils étaient plusieurs milliers, selon les organisateurs, à dire « non » au projet de révision constitutionnelle annoncé le 3 mai par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, un projet qui prévoit la suppression du Sénat entre autres.

Saleh Ould Hannena, est président du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), qui rassemble 10 partis d'opposition. Pour lui, ce projet de révision est en fait un prétexte pour faire sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiel afin de permettre au chef de l'Etat de briguer un troisième mandat : « Nous avons organisé cette marche pour exprimer notre refus à toute intention de toucher à la Constitution parce qu’il est clair que le chef de l'Etat veut, dans cet agenda unilatéral, toucher aux mandats qui sont limités à deux, alors qu’il est en train de terminer son dernier mandat. »

« Sinon, il veut changer le régime, poursuit-il, passer d’un régime parlementaire en un régime présidentiel, à la façon Poutine, comme en Russie. La Constitution ne doit être touchée que dans le cadre d’un consensus national alors que l’intention maintenant du chef de l’Etat, c’est de toucher cette Constitution dans le cadre d’un agenda unilatéral. »

Pour autant, le chef de l’opposition mauritanienne se dit prêt à discuter sur une réforme de la Constitution. « Pour nous, toute réforme à la Constitution doit être issue d’un dialogue consensuel dans lequel tous les Mauritaniens se retrouvent », ajoute Saleh Ould Hannena. Le chef de l'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz a donné à l'opposition trois semaines pour participer à un éventuel dialogue sur cette question. Mais, selon Saleh Ould Hennena, les conditions ne sont pas réunies.

 

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