Login

fb iconLog in with Facebook

                                                      Facebook     Twitter
DEPÊCHES
SIDA: le sommet de l’ONU néglige les populations plus vulnérables selon les ONG
OIF: Terrorisme: pour Michaëlle Jean (OIF), la réponse doit aussi être sociale
LIBERIA: SANTE : le ministre de la Santé annonce la fin de la résurgence d’Ebola dans le pays
BURKINA FASO: les boulangers en grève
NIGER/TCHAD: Attaque de Boko Haram à Bosso: le Tchad envoie des troupes au Niger

MALI : Soldats français tués au nord du Mali: un hommage national rendu la semaine prochaine

On apprenait, ce mercredi 13 avril 2016, le décès de deux autres soldats français, après celui d'un de leurs collègues, la veille. Leur véhicule a été touché par l'explosion d'une mine dans le nord du Mali, où la France intervient militairement depuis début 2013. Un hommage national sera rendu aux militaires disparus la semaine prochaine en présence du président Hollande, annonce l'Elysée. Les mines constituent aujourd'hui le principal danger auquel sont confrontés les militaires français sur place.

Depuis août 2015, près d'une dizaine de véhicules de l'armée française auraient sauté sur des mines ou des engins explosifs artisanaux. Selon les médias maliens, dont les bilans sont en partie confirmés par l'état-major français, un véhicule de la force Barkhane avait déjà sauté le 25 mars dernier près de Gao ; un autre le 14 février à Kidal, alors qu'une patrouille des forces spéciales (VPS) avait sauté sur une mine dans cette même ville de Kidal, quelques mois plus tôt, conduisant à la mort d'un commando de COS rapatrié en France.

De toute la zone d'opération de la force Barkhane, le nord du Mali reste le secteur le plus dangereux. Mardi 12 avril, c'est un convoi logistique qui a été frappé. Parti de Gao, il se rendait à Tessalit, pour ravitailler les quelque 250 soldats français régulièrement présents sur cette base opérationnelle de l'extrême-nord du pays. Soixante véhicules progressant lentement sur une route difficile, une cible facile à repérer. Le blindé de tête a sauté sur une mine à quelques kilomètres du camp de Tessalit. L'utilisation d'engins enfouis dans le sol est devenu l'un des modes d'action privilégié des jihadistes qui opèrent dans la région.

Pour Barkhane et la Minusma, ce n'est pas une découverte : cela fait de longs mois que les mines PRB M3 notamment, en provenance de Libye, ralentissent les opérations. Et parallèlement, les experts notent une sophistication croissante des dispositifs de déclenchement des bombes artisanales et l'apparition de quelques missiles anti-chars. L'armée française vient d'ailleurs de décider de déstocker des véhicules hautement protégés, les Aravis, qui n'avaient plus été utilisés depuis les opérations en Afghanistan. Des études sont également en cours afin de renforcer le blindage de certains véhicules et améliorer la détection des objets suspects sur les pistes régulièrement empruntées par la force.

AFRICABLE TELEVISION © 2011   /   Tous droits réservés                                                                                                                                                                                                 ACCÈS WEBMAIL