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MALI : étape de la Caravane pour l'eau, la terre et les semences à Bamako

La Caravane pour l'eau, la terre et les semences est à Bamako. Elle est partie au début du mois du Burkina Faso, elle va jusqu'au Sénégal et elle fait halte en ce moment dans la capitale malienne. 70% de la population ouest-africaine dépend de l'agriculture familiale, mais les petits producteurs se sentent très menacés. Cette caravane militante, qui rassemble de nombreux mouvements paysans d'Afrique de l'Ouest, a donc organisé mercredi une marche à Bamako.

Ils sont plusieurs centaines de manifestants, près d'un millier : des paysans venus de tout le Mali, mais aussi de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, avec une longue série de revendications.

Massa Koné est le porte-parole de la Convergence malienne contre l'accaparement des terres, et l'un des organisateurs de la Caravane : « La gestion de la terre, du foncier au Mali est devenue une catastrophe totale. Donc aujourd’hui, nous sommes en train de marcher pour attirer leur attention, de changer leur attitude sur la gestion foncière et la gouvernance foncière, de vouloir revoir notre souveraineté alimentaire qui passe par l’agro-écologie, par les semences paysannes qui sont nos savoir-faire pour qu’on puisse faire notre agriculture, libres et indépendants, et pour que nos terres soient les nôtres, pour que nos eaux soient protégées, car nos villages sont tous insalubres, soit en fonction des cours d’eau, soit en fonction des terres arables ».

Plusieurs pays, plusieurs revendications, un seul combat, tel est le principe de cette caravane. Ousmane Tiendrebeogo est le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'agro-pastoral burkinabè (SYNTAP), il est parti de Ouagadougou et il ira jusqu'à Dakar : « Ça démontre l’éveil des consciences qui montre que nous ne devons pas lutter chacun dans son pays, mais devons plutôt fédérer les rues, fédérer les forces pour avoir beaucoup plus d’importance, beaucoup de force. De toutes les façons, nous sommes tous ensemble. »

La caravane doit remettre ses recommandations aux autorités nationales des pays traversés, aux autorités régionales ouest-africaines - Uemoa et Cédéao - ainsi qu'à l'Union africaine (UA).

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