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CONGO-BRAZZAVILLE : la défense de Mokoko confiante avant une autre audition

Le général Jean-Marie Michel Mokoko qui refusait au départ de se rendre à la police malgré sa convocation a été finalement entendu ce lundi 22 février. Il est rentré chez lui après un long interrogatoire mais doit retourner ce mardi à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) pour la suite de l'enquête. Candidat à la présidentielle du 20 mars, il est mis en cause dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux où il s'affiche comme instigateur d'un coup d'Etat.

Après que le général Jean-Marie Michel Mokoko ait refusé de répondre à trois convocations successives des services de police, les Brazzavillois s'attendaient à ce qu'il soit pris de force ce lundi. Sous une pluie battante, il s'est finalement rendu volontairement au bureau du procureur de la République en compagnie de ses avocats. Il a ensuite été conduit par des éléments de la gendarmerie à la DGST où une enquête de police a été ouverte contre lui.

L'ancien chef d'Etat-major, candidat déclaré à la présidentielle du 20 mars, a été entendu pendant six heures. « Tout au long de l'interrogatoire, il est apparu serein, calme et imperturbable », commente un de ses avocats qui se réserve de dire sur quoi se base l'enquête. « L'enquête ne fait que commencer. On ignore si elle sera un long feuilleton », indique un proche de l'officier qui est rentré librement chez lui après l'interrogatoire. Mais l'enquête va se poursuivre. Ce mardi, le général Mokoko doit se présenter à nouveau à la DGST.

Soulagement de la défense

En attendant, l'un de ses avocats, Maître Esseau, se dit soulagé. « Le général Mokoko a été entendu sur les faits qui lui sont reprochés. Il a donné toutes les explications nécessaires, assure-t-il. A la fin de l’interrogatoire, il n’a pas été mis sous le régime de garde à vue, ce qui est un soulagement pour nous. Ce qui est intéressant, c’est que le général Mokoko a bénéficié de ses droits de défense parce qu’il a été assisté par ses quatre avocats à l’enquête préliminaire et à la DGST, ce qui est exceptionnel. »

Par ailleurs, Me Esseau ne dit pas craindre que cette procédure mette en péril la validation de la candidature du général Mokoko par la Cour constitutionnelle. « Nous sommes à l’étape de l’enquête préliminaire. Donc à cette étape, il bénéficie de la présomption d’innocence, rappelle l'avocat du général. Donc, il n’y a aucun jugement ou de condamnation qui l’aurait privé de ses droits civils et politiques et qui l’empêcherait de se présenter aux élections présidentielles. »

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