Login

fb iconLog in with Facebook

                                                      Facebook     Twitter
DEPÊCHES
SIDA: le sommet de l’ONU néglige les populations plus vulnérables selon les ONG
OIF: Terrorisme: pour Michaëlle Jean (OIF), la réponse doit aussi être sociale
LIBERIA: SANTE : le ministre de la Santé annonce la fin de la résurgence d’Ebola dans le pays
BURKINA FASO: les boulangers en grève
NIGER/TCHAD: Attaque de Boko Haram à Bosso: le Tchad envoie des troupes au Niger

NIGER : polémique sur le vote par témoignage

Au Niger, 7% des électeurs seulement ont une pièce d'identité. Ce qui pose la question des modalités de vote dimanche pour les élections présidentielle et législatives. Le sujet est d'ailleurs au cœur de la campagne depuis plusieurs jours. Faut-il autoriser ou non le vote par témoignage ? Autrement dit, une personne qui n'a aucun papier, peut-elle voter si deux personnes à ses côtés attestent de son identité ? Ce mode de vote est accepté au Niger depuis des années. Mais cette année, la loi ne l'a pas spécifiquement autorisé et l'opposition n'en veut plus, contrairement au pouvoir. La balle est maintenant dans le camp de la Céni.

Le vote par témoignage n'est pas prévu par les lois électorales qui servent de base au scrutin, mais il a été autorisé par toutes les lois qui ont encadré les précédentes élections depuis près de 20 ans. Alors que faire ?

Aux yeux du Conseil d'Etat qui a été saisi par le gouvernement sur la question, il y a eu « vraisemblablement une omission » dans les textes de 2014, il faut donc autoriser le vote par témoignage.

Suite à cet avis rendu le 10 février, la Céni s'est réunie en plénière samedi soir et a, elle aussi, validé par un vote, l'utilisation du témoignage. Seulement l'opposition a boycotté la séance, estimant que la Céni « n'a pas vocation à légiférer ».

Est-ce parce qu'elle craint d'attiser les tensions, ou parce qu'elle a eu d'autres urgences depuis, la Céni n'a en tout cas toujours pas signé l'arrêt qui officialiserait sa position.

Le vote par témoignage concerne potentiellement plus d'un million d'électeurs dans le pays, soit environ 15 % de l'électorat, surtout rural. D'où l'enjeu qu'il représente pour les partis politiques.

Notre objectif est de couvrir l’ensemble du territoire avec 500 observateurs que nous allons déployer dans les régions puis nous allons dresser un rapport… et faire des recommandations… La tension monte au fur et à mesure que l’échéance approche.
Hamidou Talibi Moussa: «La tension monte au fur et à mesure que l’échéance approche»

AFRICABLE TELEVISION © 2011   /   Tous droits réservés                                                                                                                                                                                                 ACCÈS WEBMAIL