Login

fb iconLog in with Facebook

                                                      Facebook     Twitter
DEPÊCHES
SIDA: le sommet de l’ONU néglige les populations plus vulnérables selon les ONG
OIF: Terrorisme: pour Michaëlle Jean (OIF), la réponse doit aussi être sociale
LIBERIA: SANTE : le ministre de la Santé annonce la fin de la résurgence d’Ebola dans le pays
BURKINA FASO: les boulangers en grève
NIGER/TCHAD: Attaque de Boko Haram à Bosso: le Tchad envoie des troupes au Niger

TUNISIE : manifestation des policiers pour les salaires

En Tunisie, après les chômeurs, voilà les policiers. Une semaine après le début de la plus importante contestation sociale depuis la révolution de 2011, c'était au tour des forces de l'ordre de manifester le lundi 25 janvier, avec par exemple ce slogan : « Nous défendons la Nation, nous réclamons ce qui nous revient de droit ». Entre la lutte contre le terrorisme et les débordements des manifestations de la semaine dernière, les policiers et gendarmes se plaignent de leurs conditions de travail et de leurs salaires.

Près de mille policiers en civil se pressent devant les grilles du palais présidentiel de Carthage. L'image est inédite ici, et d'autant plus étonnante que le pays est en plein état d'urgence.

Principale revendication des forces de l'ordre : une revalorisation des salaires. Marwen est sergent dans la garde nationale, l'équivalent de la gendarmerie : « On est en train de demander d’être payés pour les horaires supplémentaires. On est des officiers d’Etat, fonctionnaires. Alors le droit dit qu’on travaille 8 heures par jour, mais nous on travaille plus de 12 heures par jour ».

« L'Etat ne donne rien »

Alors que trois attentats ont frappé la Tunisie en 2015, les manifestants s'inquiètent aussi du terrorisme, comme l'explique cet agent retraité : « Après la mort de notre collègue, l’Etat ne donne rien. C’est notre collègue qui meurt dans les attentats. Et sa famille, rien ».

Après trois heures de négociation avec le président, les représentants syndicaux sortent enfin du palais de Carthage. Béji Caïd Essebsi a promis de les rencontrer à nouveau en fin de semaine. Les manifestants sont déçus. Certains sont prêts à retourner dans la rue pour obtenir gain de cause : « On n’a rien à perdre ».

AFRICABLE TELEVISION © 2011   /   Tous droits réservés                                                                                                                                                                                                 ACCÈS WEBMAIL