L'opposition congolaise est-elle en train de se fissurer sur l'autel de la présidentielle dont la date a été avancée et est désormais fixée au 20 mars prochain ? Alors que la semaine dernière, le Frocad, l'une des plateformes de l'opposition créée en 2015, posait ses conditions en vue de participer à cette élection, mardi une dizaine de partis, membres de cette plateforme mais réunis par ailleurs depuis 2012 au sein du Collectif de l'opposition congolaise, ont dit eux leur refus clair et net de prendre part à ce scrutin qu'ils jugent « illégitime ». Parmi les signataires de cette déclaration, il y a l'UDR-Mwinda de Guy Romain Kinfoussia, par ailleurs porte-parole du Frocad, le CAP, parti né d'une dissidence avec l'UPADS (principal parti d'opposition) et l'Alliance pour la République et la démocratie (ARD), dirigée par l'un des ténors de l'opposition congolaise Mathias Dzon.