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NIGER : Attaque du futur siège du parti présidentiel: une bavure?

Au Niger, l'enquête progresse rapidement suite aux tirs qui ont touché le nouveau siège en construction du parti au pouvoir dans la nuit de dimanche 13 à lundi 14 décembre. Ce mardi soir, quatre personnes étaient en garde à vue, dont deux militaires. Une source proche du dossier affirme à RFI qu’il ne s’agit pas d'une attaque délibérée sur le siège du PNDS – Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme – mais plutôt d’une bavure. Le ministre de l'Intérieur a quant à lui déclaré qu’il ne s'agissait pas d'une attaque terroriste.

« Il n'y a jamais eu d'attaque sur le siège du PNDS », affirme une source proche du dossier. Il ne s'agit ni d'un acte politique, ni d'un acte terroriste. Ce qui s'est passé dans la nuit de dimanche à lundi serait une simple bavure.

A l'origine des faits, selon cette même source, un couple en voiture qui se gare sans le savoir devant le domicile du chef d'état-major de l'armée. Deux militaires en faction ordonnent alors au chauffeur de ne pas stationner là. Affolé, ce dernier démarre en trombe, ce qui éveille les soupçons des gardes. Ils le prennent alors en chasse.

Arrivée à proximité du siège du parti au pouvoir, à quelques centaines de mètres de là, la course poursuite tourne mal et les militaires finissent par tirer sur le véhicule. Selon la source contactée par RFI, le policier blessé, qui surveillait le chantier des locaux du PNDS, aurait en fait pris une balle perdue.

Questions en suspens

Ce mardi 15 décembre, quatre personnes étaient en garde à vue : les deux militaires et les deux occupants de la voiture, dont le chauffeur, qui a été blessé.

Si ce scénario se confirme, pourquoi alors la police a-t-elle parlé la veille d' une  attaque sur le futur siège du parti au pouvoir menée par trois assaillants qui ont laissé derrière eux 17 douilles d'AK 47 ? Une question importante tant les deux versions diffèrent.

Selon un greffier, le procureur pourrait demander une reconstitution des faits dès ce mercredi après-midi.

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