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BURUNDI : l'envoi de casques bleus jugé prématuré par l'ONU

A New York, le Conseil de sécurité des Nations unies se penchait lundi 30 novembre sur le cas du Burundi. La dernière fois, le 12 novembre, une résolution avait décidé que le nouvel émissaire de l'ONU pour le Burundi, Jamal Benomar, avancerait des propositions concrètes pour y régler la crise qui dure depuis plus de six mois. Le diplomate marocain a ainsi présenté les différentes options possibles afin de mettre fin aux violences qui ont fait plus de 250 morts et provoqué le déplacement de 280 000 personnes ces six derniers mois.

Les hypothèses d’une mission politique spéciale ou d’une opération de maintien de la paix ont été présentées, mais en l’absence de conflit armé ouvert, on en est encore loin. Pour le moment, côté onusien, on s’oriente plutôt vers l’envoi d’une équipe de soutien au dialogue politique entre pouvoir et opposition.

Blocages

Vu le blocage de la situation, l’ambassadeur britannique à l’ONU Matthew Rycroft considère cela comme « un minimum ». « Il n’y a pas de dialogue entre les partis actuellement au Burundi. Il y a un processus mené par le président Museveni de l’Ouganda, mais en fait il n’y a pas de fond, pas de substance dans ce dialogue. Et donc la première question pour nous tous autour de la table, c’est : "comment peut-on pousser les parties vers ce vrai dialogue ?" »

Pour mettre un peu plus la pression sur le régime, mais aussi sur certains membres de l’opposition qui ne participent pas à l’apaisement, le Conseil de sécurité envisage de se rendre prochainement sur place, à Bujumbura, comme il l’avait fait en mars dernier.

Moins d’un an après avoir dû mettre un terme à sa longue présence politique au Burundi, l’ONU espère pouvoir de nouveau peser diplomatiquement et rétablir la sérénité dans le pays.

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