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RDC : le Royaume-Uni insiste sur le respect des délais constitutionnels

L’envoyée spéciale britannique pour les Grands Lacs est en visite pour trois jours en République démocratique du Congo. Danae Dholakia a de nouveau appelé aux respects des délais constitutionnels pour la présidentielle, mais aussi à un dialogue rapide et consensuel entre les parties pour aboutir à un calendrier global et un budget précis que la communauté internationale pourrait financer. Elle l’a rappelé lors d'une conférence de presse, mardi 17 novembre.

La Grande-Bretagne est le deuxième partenaire bilatéral du Congo après les Etats-Unis. Londres paie un million de livres sterling par jour entre son aide au développement et sa contribution à la Monusco. Une coopération que le Royaume-Uni est prêt à réévaluer en cas de glissement du calendrier.

« Nous pourrions être amenés à revoir nos options si nous voyons une détérioration de la situation liée à un glissement du calendrier électoral ou un changement constitutionnel ou ce genre de choses, a prévenu Danae Dholakia. Si on commence à voir ce type de situations qui pourraient déstabiliser le pays, nous devrons reconsidérer la nature et la forme de nos engagements futurs ici ».

L’envoyée spéciale britannique pour les Grands Lacs craint des conséquences très concrètes à de tels changements. « Notre grande peur, c’est qu’il y ait un tel report que cela provoque une grosse réaction de la population, qu’on se retrouve dans un scénario à la Burundi, mais à plus grande échelle, à beaucoup plus grande échelle. Dans un tel scénario, nous serons obligés d’étudier toutes nos options. Mais nous espérons ne pas en arriver là. Evidemment. »

« Tout ce que nous voulons, c’est d’assurer que les élections aient lieu dans les délais, que le gouvernement s’engage à autoriser des manifestations pacifiques et qu’il n’y ait pas le type de réponse de la police qui pourrait entrainer dans de nombreux morts », a-t-elle insisté.

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