Selon un communiqué publié jeudi par l'Union européenne, la situation politique au Congo-Brazzaville et les manifestations après l'annonce par le président Sassou-Nguesso de l'organisation d'un référendum constitutionnel comportent des risques pour la stabilité du pays. Bruxelles fait quelques recommandations.
« La liberté d'expression et d'association doit être préservée », indique ce communiqué. « La violence ne peut jamais constituer la réponse au défi posé au pays ». L'alternative pour l'Union européenne, ce serait un dialogue inclusif qui est « la seule voie pour rétablir un consensus large sur une question d'intérêt national que constitue une révision de la Constitution ».
Pas de demande de report pour permettre l'organisation de ce dialogue. Mais un cadre donné. Ceci doit se faire dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, explique l'Union européenne. Une charte qui interdit les changements constitutionnels à des fins personnelles.
Appel au dialogue de la présidente de l'UA
L'UE dit également soutenir la déclaration de la présidente de l'Union africaine. Mercredi, Nkosazana Dlamini-Zuma a déploré « la tension née des divergences entre les acteurs politiques congolais au sujet du référendum constitutionnel prévu le 25 octobre ».
Elle avait elle aussi appelé au dialogue, mais aussi à la retenue. La Sud-Africaine avait également cité la Charte africaine de la démocratie.